Science & Vide :🌑 URSS : Ils ont vu ce que personne n’avait osé mater… l’arrière-train de la Lune
🛰️ Lunik III : la sonde qui a pris la Lune par derrière (sans demander l’autorisation)
En ce glorieux 4 octobre 1959, les Soviétiques décident d’envoyer Lunik III explorer la dernière frontière cosmique : le postérieur lunaire.
Jusqu’alors, l’humanité n’avait eu droit qu’au profil flatteur de la Lune. L’URSS, elle, voulait aller voir ce qu’il y avait sous la robe stellaire.
« On en avait marre de la voir de face, on a tenté un petit détour par l’arrière », aurait soufflé Sergueï Poupov, ingénieur de l’époque, entre deux réglages de boulons.
🍑 Première mondiale : une lune photographiée… et un peu dénudée
À la réception des clichés, les scientifiques restent muets (et un peu rouges). Des cratères intimes, des zones ombragées, et une surface granuleuse comme un vieux slip thermique.
« On s’attendait à du romantique, on a eu du naturisme orbital », plaisante Vassili Krasnov, responsable des tirages (photo, pas les autres).
Certains clichés sont si ambigus qu’un des membres du Parti aurait hurlé :
« Mais c’est le cul d’un cosmonaute ça, non ?! »
Spoiler : non. Juste la Lune qui se laisse aller.
🌍 Les USA jaloux de ne pas avoir eu l’exclu fessière
À Cap Canaveral, l’ambiance tourne au vinaigre. Les ingénieurs américains, frustrés, lancent une réunion d’urgence intitulée :
“Pourquoi on n’a pas pensé à lui mater le derche nous aussi ?”
Le New York Times, lui, titre :
📰 “Red Moon Rising: Soviets Get the Rear View First”
Et du côté français, « France Détente » balance en Une :
📰 « La Lune dévoile son fion : merci l’URSS ! »
🧙♂️ Poètes en PLS, astrologues en blackout
Jusqu’ici, la Lune c’était la muse, la rêveuse, l’icône des cœurs brisés. Et là, bim.
Des photos de son arrière-plan (voire de son arrière-plan arrière) arrivent sur Terre, et tout fout le camp.
« C’est comme découvrir que la Joconde a un slip kangourou dans le dos », s’effondre un poète suisse resté anonyme (et sobre).
Les astrologues, eux, paniquent :
« On savait que Mercure rétrogradait… mais on ne savait pas que la Lune reculait aussi autant. »
👩🚀 Récap’ cosmique de cette mission presque cochonne :
| Élément | Détail intersidéral |
|---|---|
| Date | 4 octobre 1959 |
| Lieu de lancement | Baïkonour, URSS |
| Nom de la sonde | Lunik III |
| Objectif | Voir ce que la Lune cache depuis toujours |
| Résultat | Des photos inespérées du “verso” lunaire |
| Impact culturel | Chocs, poésies en deuil, astro-crises |
“La Lune ne nous regarde plus de la même manière… et nous non plus.”
La vraie Science – TRAITEMENT RÉALISTE
Luna 3 : une mission clé dans la course à l’espace
Le 4 octobre 1959, l’Union soviétique lance Luna 3, une sonde automatique destinée à photographier la face non visible de la Lune, tournée en permanence vers l’espace à cause de la synchronisation de sa rotation avec la Terre.
Luna 3 contourne la Lune et transmet à la Terre les tout premiers clichés de cette zone jamais observée.
Ces images permettent de cartographier les reliefs et confirment que la face cachée est bien plus cratérisée et accidentée que la face visible.
Une percée symbolique dans la guerre froide technologique
Après Spoutnik (1957), Luna 3 renforce la supériorité spatiale temporaire de l’URSS sur les États-Unis. Ce succès marque une étape cruciale vers l’envoi d’êtres humains dans l’espace, qui aboutira avec Gagarine en 1961.
La mission a aussi un impact scientifique important : les données récoltées par Luna 3 serviront pour la navigation et l’atterrissage des futures missions lunaires.
📚 Sources vérifiées :
Roscosmos Documentation Technique
NASA Archives – Missions pré-Apollo
CNES – Histoire de la Lune
“First Far Side Images of the Moon” – Scientific American
