Science & Vide : 🦜 « Transition plumitive » : ces oiseaux qui refusent de choisir entre coq ou poule
🌈 Des perroquets transgenres et des pies non-binaires : le coming-out de la jungle
Le règne animal vient de se prendre une volée de plumes dans la figure. D’après une récente étude australienne, une frange non négligeable d’oiseaux pratiquerait joyeusement la transition de genre en plein vol. À ce stade, il n’est plus question de nid douillet, mais de plumage revendicatif et d’identité fluide.
“Un jour j’étais Georges, le lendemain j’pondais des œufs. J’ai rien vu venir, à part ce petit picotement dans la glande uropygienne.” – Confession exclusive d’un kookaburra woke.
Entre des pies polyamoureuses qui draguent en langage inclusif et des cacatoès transgenres militant pour des perchoirs mixtes, la communauté aviaire s’envole vers une liberté de genre inédite.
🧠 ADN, chromosomes et gonades en roue libre
Les chercheurs ont constaté que certains oiseaux arborent un plumage d’un genre, une structure génétique d’un autre et une libido qui fait des loopings. Les moineaux ne se posent plus la question du “il ou elle”, mais plutôt du “ça me chante ou pas ?”.
Dominique Potvin, coautrice de l’étude, résume :
“Le sexe chez les oiseaux, c’est comme un karaoké en forêt : tout le monde y va, personne n’est jamais tout à fait sur la bonne tonalité.”
🦤 La Bird Pride prend son envol
De Brisbane à Perth, la Bird Pride s’organise. Des loriquets drag queens paradent en strass naturels. Les étourneaux créent des chorales engagées. Et un pigeon pansexuel de Melbourne a été élu “Miss Congoviation” 2025.
Voici les figures marquantes du mouvement :
| Nom de l’oiseau | Avant | Après | Réaction du nichoir parental |
|---|---|---|---|
| Jean-Pic le Merle | Chromosomiquement femelle | Bec drag king assumé | “Tant qu’il rentre pas trop tard” |
| Kiki la perruche | Mâle | Productrice d’œufs indépendante | “On est très fiers d’elle/lui/eux” |
| Cloclo le corbeau | Genre flou mais flamboyant | Militant intersectionnel | “Il cite Judith Butler en sifflant” |
📢 Vers une réforme de la basse-cour
Les revendications fusent : toilettes neutres dans les volières, bannissement des expressions “mâle alpha” ou “maman poule”, création d’un label “Nid inclusif”.
“On veut des graines pour tous, sans distinction de cloaque !” – manifeste signé par les pigeons queer de Queensland.
Les ornithologues, eux, demandent une pause. “On voulait juste baguer des oiseaux, maintenant on doit réécrire les manuels de biologie en écriture inclusive. J’ai signé pour observer des faucons, pas pour débattre de leur orientation sexuelle”, soupire un scientifique visiblement dépassé.
La vraie Science
La biologie sexuelle des oiseaux : plus complexe qu’on le pensait
Une étude scientifique publiée en août 2025 par l’Université de la Sunshine Coast (Australie) a mis en évidence des cas rares mais réels de discordance sexuelle chez certaines espèces d’oiseaux sauvages.
Sur environ 500 spécimens étudiés (pies, kookaburras, loriquets…), 6 % présentaient un mélange entre caractéristiques génétiques et physiologiques : par exemple, un oiseau avec des chromosomes femelles développant des organes mâles, ou l’inverse.
Bien que le phénomène soit connu chez des poissons ou reptiles (grâce à des changements hormonaux ou environnementaux), il était jusqu’ici considéré comme exceptionnel chez les oiseaux. Ces découvertes interrogent notamment le rôle de polluants environnementaux, de stress épigénétique ou encore de facteurs encore inconnus sur la différenciation sexuelle.
Les chercheurs appellent à de nouvelles recherches pour mieux comprendre ces mutations et adapter, si besoin, les outils de suivi de la reproduction et de la biodiversité chez les espèces sauvages.
